Une partie de chasse ensemble ? [ PV Lune de Miel ]

Le matin était là ! Nuage d'Ambre se secoua avec énergie, puis sortit de l'abri des apprentis. De nombreux nuages zébraient encore le ciel, menaçant une autre pluie. Il faisait malgré tout assez chaud pour se balader dehors. La jeune chatte se dirigea vers le tas de gibier, bien garni par la chasse de l'aube. Elle choisit avec soin se petit déjeuner, pour prendre finalement un mulot assez gras. A la fin de son festin, elle chercha si elle pouvait aider en quelque chose. Malheureusement pour elle, tous étaient occupés à leurs propres tâches, daignant répondre à Nuage d'Ambre. Irritée, cette dernière rendit visite aux anciens. Elle adorait qu'ils lui racontent des histoires sur leurs ancêtres ou autre... Quand elle franchit l'entrée de leur tanière, elle n'entendit rien. " Ils dorment encore " pensa-t-elle, déçue. La novice retourna dans la clairière, se roula en boule, et attendit qu'on l'appelle. A force d'attendre, ses yeux se fermèrent tous seuls, sans qu'elle ne s'en rende compte.

Quand elle les rouvrit, le soleil était déjà haut dans le ciel, sa lumière traversant les fins nuages qui restaient de la nuit. Midi allait arriver, pourtant, Nuage d'Ambre n'avait pas faim. Elle regarda alors le tas de gibier, qui avait rétrécit à vue d'œil. " Je n'ai qu'à aller chasser " se dit-elle. La novice reprit l'observation du camp, en quête d'un guerrier libre pour l'accompagner, quand elle aperçut Lune de Miel, une guerrière rousse tigrée aux yeux de flammes. Nuage d'Ambre appréciait la guerrière : leur caractère étaient assez semblables. L'apprentie se leva péniblement. Après une matinée allongée là, elle avait pris racines !
Elle s'étira brièvement, se lécha le poitrail pour enlever l'herbe qui restait collée, et s'approcha de la guerrière couleur de feu. Puis elle l'interpella.
" Lune de Miel, tu viens chasser avec moi ? "

Lune de Miel s’était levée tôt comme chaque matin, elle était partie chassée. Déjà une bonne partie du clan était déjà active, à s’affairer à leur propre tâche. N’étant pas fatiguée, elle partit directement déjeuner au lieu de s’attarder à son abris, le temps qu’elle soit alerte dans ce qu’elle faisait.
La chatte au pelage de feu qui évoquait la saison actuelle qu’était l’été, prit un mulot et ne s’attardait pas le manger. Elle était posée tranquillement dans l’ombre, toute seule. Ce qui était parfois étrange, car la féline parlait toujours à quelqu’un en temps normale. Son caractère fou et souvent de bonne humeur lui demandait une certaine attention. Mais pas aujourd’hui visiblement.

Bref, quelques heures plus tard, Lune de Miel revenait avec ses proies. Elle avait attrapé quelques mulots, qui avaient un aspect très délicieux. Le chat de feu allait déposé ses trouvailles là où elle le devait et s’autorisa enfin à allait se coucher près de l’ombre. Songeant à se reposer après cette matinée de travail et de sport, elle l’avait bien mérité. Fermant les yeux, elle s’endormit aussitôt. Pendant une demi-heure, même pas, on demandait sa présence. Quoi déjà ? Oui, c’était une féline apprentie qui demandait à aller chasser. Elle allait refuser mais, c’est vrai que le tas d’inventaire de la nourriture était bien bas, donc il fallait bien le regarnir. Après s’être étirée courtement, elle allait rejoindre son apprentie. Et oui, elle aussi devait apprendre les cordes de cette tâche et ce métier de guerrier. La chatte en question se nommait Nuage d’Ambre, et pour tout dire, elle l’aimait bien. Ce n’était pas la première fois qu’elles allaient chasser et donc, Lune avait bien pu voir son caractère si semblable au sien. Elles avaient donc bâti une petite amitié, elles s’entendaient très bien. Mais bon, comme tout apprenti, Lune lui apprenait à aussi se concentrer et à être sérieuse, ce qu’elle comprenait déjà.

-Salut Nuage d’Ambre ! D’accord, allons chasser.

Après un regard entendu, les deux chattes partirent ensemble dans un champ. Il se trouvait être celui des papillons. Lorsqu’elle était plus jeune, elle était souvent distraite par ses petits insectes, mais maintenant, cela ne lui faisait plus aucuns effets.

-Maintenant faut trouver une proie.

Lui dit-elle d’une voix basse. Elles restèrent silencieuses, en position de chasse.

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